Points clés
La simulation numérique – tendances métiers dans l’industrie
Consacré à la simulation numérique, ce document s’inscrit dans la 2e revue des tendances d’avenir marquantes pour l’industrie et le bâtiment, publiée par l’Apec et CESI. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet DEFI&Co (Développer l’expertise future pour l’industrie et la construction), piloté par CESI.
La simulation numérique – tendances métiers dans l’industrie
Note reposant sur l’analyse des offres d’emploi des domaines de l’industrie, de la construction, de l’ingénierie-R&D et de l’informatique, publiées sur apec.fr en 2016 et 2017, comprenant les mots-clefs « simulation numérique », « prototypage virtuel », « prédiction numérique » et « calcul intensif ». En complément de cette analyse, des entreprises ayant publié des offres en 2017 ainsi que des experts du domaine ont été interrogés.
Points clés
- Avec la puissance de calcul actuellement offerte par les ordinateurs, la simulation numérique poursuit son développement, continuant de représenter un enjeu concurrentiel fort pour les entreprises qui l’utilisent :
- Dans l’industrie, son usage permet d’accélérer les phases de conception de produits ou de solutions en développement, rétrécissant notamment les boucles de rétro-conception lors des phases tests.
- La simulation numérique permet aussi de réduire les coûts associés et donc de gagner en compétitivité.
- Aujourd'hui, des enjeux se dessinent autour de la mise au point de logiciels qui seraient capables de tester plusieurs phénomènes simultanément.
- En 2017, le marché de la simulation numérique continue de se structurer :
- Le nombre d’offres d’emploi diffusées par l’Apec dans ce domaine a progressé de 33 % entre 2016 et 2017, passant de 527 à 703 offres.
- Les sociétés d’ingénierie-R&D sont les premiers recruteurs (56 %), loin devant les ESN (18 %),
- L’Île-de-France rassemble 36 % des offres d’emploi en simulation numérique.
- Face à l’augmentation des besoins, les entreprises peuvent ressentir des difficultés à recruter :
- Les recruteurs recherchent des profils expérimentés dans 46 % des cas, le plus souvent des informaticiens spécialistes de la sphère scientifique et industrielle, ainsi que des ingénieurs calculs.
- Le manque d’appétence des jeunes pour la filière des mathématiques appliquées génère une pénurie de candidats sur certains profils.