Points clés
Pratiques de recrutement de cadres 2025
L’édition 2025 du baromètre des pratiques de recrutement de cadres repose sur une enquête téléphonique réalisée du 14 janvier au 14 février 2025 auprès de 1 150 entreprises de 10 salarié.es et plus du secteur privé ayant recruté au moins un cadre au cours de l’année 2024.
POINTS-CLES
- Avec le retournement de tendance que connaît le marché de l’emploi cadre, les difficultés de recrutement se sont atténuées
- Parmi les entreprises ayant recruté au moins un cadre en 2024, 54 % ont rencontré des difficultés de recrutement (-6 pts vs 2023) dans un contexte de forte baisse du volume de recrutements de cadres (-8 % vs 2023).
- La principale difficulté évoquée par les recruteurs reste le faible nombre de candidatures reçues.
- Face à cette baisse des difficultés à pourvoir les postes de cadres, les entreprises sont moins pro-actives dans leurs stratégies de sourcing
- Les entreprises réduisent leur recours aux intermédiaires du recrutement (47 %, -3 pts vs 2023), notamment dans le secteur des services à forte valeur ajoutée (39 %, -13 pts) dans lequel les besoins en compétences cadres se sont nettement réduits en 2024.
- Le recours à l’approche directe est également en recul (66 %, -3 pts vs 2023), surtout dans les PME (-4 points).
- La publication d’une offre d’emploi et la mobilisation de leur réseau de contacts (professionnels et personnels) demeurent les canaux les plus efficaces pour recruter : ils ont permis à 81 % des entreprises de finaliser leurs recrutements de cadres en 2024.
- Si l’utilisation de logiciels de recrutement progresse dans les grandes entreprises, l’usage des outils d’IA pour recruter reste balbutiant
- En 2024, 50 % des grandes entreprises utilisent des logiciels de recrutement et de gestion de candidatures (type SIRH et ATS) pour leurs recrutements de cadres, soit 12 points de plus qu’en 2021.
- En revanche, l’usage d’outils d’IA pour le recrutement reste encore confidentiel. Cela concerne 4 % des entreprises ayant recruté des cadres en 2024. Elles sont toutefois 11 % à envisager de le faire à l’avenir, notamment pour gagner du temps.