Points clés
La cobotique – tendances métiers dans l’industrie et la construction
Consacré à la cobotique, ce document s’inscrit dans la 2e revue des tendances d’avenir marquantes pour l’industrie et le bâtiment, publiée par l’Apec et CESI. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet DEFI&Co (Développer l’expertise future pour l’industrie et la construction), piloté par CESI.
La cobotique – tendances métiers dans l’industrie et la construction
Note reposant sur l’analyse des offres d’emploi des domaines de l’industrie, de la construction, de l’ingénierie-R&D et de l’informatique, publiées sur apec.fr en 2016 et 2017, comprenant les mots-clés « cobotique », « robotique collaborative », « exosquelette » et « robot mobile ». En complément de cette analyse, des entreprises ayant publié des offres en 2017 ainsi que des experts du domaine ont été interrogés.
Points clés
- Pensée comme un levier de performance accrue et génératrice de valeur humaine augmentée, la cobotique mobilise des compétences relatives à la robotique, la cognitique, l’ergonomie ou la biomécanique :
- Elle s’inscrit dans le champ des technologies d’assistance physique et de collaboration homme-machine.
- La cobotique intéresse l’aéronautique, l’automobile, le transport naval, l’agroalimentaire…
- Les cobots ont des atouts en termes de productivité, tout en réduisant les souffrances physiques et psychiques des activités répétitives.
- En 2017, le marché de la cobotique constitue une niche :
- Le nombre d’offres d’emploi diffusées par l’Apec destinées aux cadres de l’industrie et du bâtiment a progressé entre 2016 et 2017, passant de 59 à 129 offres.
- Les sociétés d’ingénierie-R&D sont les premiers recruteurs (37 %).
- Les offres d’emploi en cobotique sont équilibrées entre l’Île-de-France (20 %) et les régions Auvergne – Rhône-Alpes et Pays de la Loire, 19 % respectivement.
- Même si le marché reste restreint, les candidats qualifiés s’avèrent rares et les industriels font part de besoins croissants :
- Les recruteurs recherchent des profils expérimentés dans 72 % des cas, avec une expérience préalable en robotique ou dans des domaines connexes.
- Des jeunes ingénieurs généralistes récemment diplômés peuvent également intéresser des entreprises qui les forment à leur propre technologie.
- Les compétences recherchées portent autant sur la robotique, la mécanique ou l’automatisme que sur la programmation ou l’algorithmie.