Points clés
Parcours de cadres engagés dans l’économie circulaire et l’économie sociale et solidaire
Cette étude qualitative met en lumière les modèles de l'économie circulaire et de l'économie sociale et solidaire (ESS), leurs visées environnementales communes, ainsi que le parcours de six cadres ayant choisi de contribuer, à travers leur parcours professionnel, à une transition vers plus de durabilité.
L’étude repose sur une approche qualitative : 6 entretiens semi-directifs ont été réalisés entre juin et juillet 2025 auprès de cadres occupant un poste dans une entreprise de l’ESS dont l’activité relève de l’économie circulaire. Cette enquête de terrain a été complétée par une recherche documentaire.
Points-clés
- Economie circulaire : l’impact sociétal et environnemental en ligne de mire
- Environ 4 200 entreprises de l’ESS participent activement à l’économie circulaire en valorisant les ressources, en encourageant le réemploi et en réduisant les déchets. Elles contribuent en cela à répondre aux défis environnementaux.
- Fondée sur un modèle économique systémique, l’économie circulaire met en réseau tout un ensemble d’acteurs économiques (éco-organismes, entreprises, consommateurs, collectivités).
- Le succès de ces entreprises, principalement des associations, repose largement sur l’engagement et les compétences des cadres qui pilotent ces transformations.
- Des cadres moteurs du changement
- Pour développer ces modèles vertueux, des postes de chef.fes de projet émergent pour définir des feuilles de route et « embarquer » citoyens et collectivités dans la construction d’un modèle économique plus soutenable.
- Les parcours des cadres au sein de l’économie circulaire témoignent de leur capacité à respecter un cadre réglementaire en constante évolution, à mobiliser différentes parties prenantes et à fédérer des ressources financières et humaines pour mettre en oeuvre des projets à impact.
- Ces projets sont porteurs de sens pour les cadres qui s’y engagent, qui y trouvent non seulement une mission professionnelle, mais aussi l’opportunité de contribuer à une transition écologique et sociale. Cela compense le manque de reconnaissance, notamment salariale, exprimé au regard des responsabilités assumées.

