Points clés
Le monde du travail vu par les étudiant.es du supérieur
Les analyses présentées dans cette publication reposent sur une enquête qualitative par entretiens menée par l’Apec entre janvier et mars 2024, auprès de 11 étudiant.es en master 2 scolarisé.es en université ou en école et 7 consultant.es en évolution professionnelle de l’Apec accompagnant des étudiant.es et des jeunes diplômé.es ainsi que sur une enquête quantitative en ligne.
POINTS-CLES
- Les étudiant.es du supérieur se sont forgé une image assez dure du monde du travail
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Plus de 8 étudiant.es sur 10 décrivent le monde du travail comme exigeant, compétitif ou stressant.
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Une partie significative d’entre eux craint de subir de mauvaises conditions de travail : paie insuffisante, trop forte charge de travail, manque de sens…
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Ils redoutent souvent de ne pas parvenir à se faire une place dans ce monde professionnel
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Alors que la réalité de l’insertion professionnelle leur est plutôt favorable, 1 étudiant.e sur 2 pense néanmoins qu’il lui sera difficile de trouver un premier emploi. Et près de 2 sur 3 pensent que cet emploi ne correspondra pas nécessairement à leurs aspirations, notamment en matière de rémunération et d’équilibre de vie.
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Cette crainte est alimentée par le sentiment, partagé par la moitié des étudiant.es, que les entreprises ne donnent pas réellement leur chance aux jeunes.
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Dans le même temps, les jeunes décrivent une vie professionnelle stimulante, dans laquelle ils ont envie de s’investir
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En dépit de leurs inquiétudes, les étudiant.es affichent un fort enthousiasme à l’idée de débuter dans la vie active. Ils sont particulièrement motivés par la perspective de leur indépendance financière et de leur développement professionnel.
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Ils ont envie de s’investir dans ce monde du travail qu’ils jugent stimulant (70 %), innovant (64 %) et coopératif (63 %).
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Au-delà de cette perception ambivalente du monde du travail, les étudiant.es du supérieur font état de besoins d’informations concrètes
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Les étudiant.es n’ont encore qu’une connaissance imparfaite du monde du travail : une majorité déclare par exemple mal connaître le droit du travail (51 %) ou la gestion des carrières (53 %).
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Pour aborder plus sereinement la transition vers la vie professionnelle, ils aimeraient avoir des informations à la fois sur les métiers et sur le fonctionnement général du marché du travail et des entreprises.
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