Démissions précoces de cadres : un processus qui vient compliquer des recrutements déjà difficiles
Démissions précoces de cadres : un processus qui vient compliquer des recrutements déjà difficiles
Les analyses présentées dans ce document se fondent sur les résultats de deux enquêtes de l’Apec : l’enquête annuelle sur la mobilité des cadres, menée du 7 février au 8 mars 2022 auprès de 3 100 cadres en poste dans le secteur privé et le baromètre mensuel de l’Apec, mené en juillet 2022 auprès de 1 000 cadres en poste dans le secteur privé.
FOCUS
Loin d’être anecdotiques, les démissions de cadres qui surviennent dans les deux premières années suivant la signature d’un CDI soulèvent la question de la durabilité des recrutements.
La majorité des cadres considèrent qu’une démission précoce peut être pénalisante, toutefois près d’un quart des cadres a déjà démissionné de façon précoce. Les cadres avancent deux motifs principaux aux démissions précoces : une opportunité dans une autre entreprise et un hiatus entre promesse employeur et réalité vécue du poste.
Parce qu’elles viennent relancer des recherches de candidats et candidates qui semblaient avoir abouti, alors même que les délais de recrutement s’envolent, ces démissions invitent à penser la réussite d’un recrutement dans une vision moins court-termiste.