Face aux enjeux de la crise économique, l’Apec réaffirme son engagement et ses valeurs paritaires

L’Apec est plus que jamais mobilisée pour aider ceux qui subissent de plein fouet la crise sanitaire et économique actuelle, et à venir. Dans ce contexte de tensions inédites sur le marché de l’emploi, il est apparu essentiel pour l’Apec de réaffirmer les valeurs qui guident chacune de ses actions, au service de l’intérêt général et de s’appuyer sur le paritarisme, valeur fondamentale et constitutive de l’Apec, pour réfléchir à une question cruciale : celle des répercussions de la crise pour les cadres, les jeunes diplômés et les entreprises et des enjeux que cette crise fait émerger ou évoluer.   

Pour cela, elle a réuni des dirigeants des confédérations syndicales et organisations patronales, afin qu’ils confrontent leurs visions à la fois sur ces enjeux, porteurs de transformations sur les modes de travail, les parcours professionnels, le management, mais aussi sur la façon de co-construire l’avenir du marché de l’emploi. 

Cette table ronde, retransmise depuis la Maison de la Mutualité à Paris, a été introduite par Isabelle Ferreras, politologue, sociologue, professeure à l'Université de Louvain, chercheuse à la Harvard Law School et co-auteure de l'ouvrage "Le Manifeste Travail". Elle a questionné l’inclusion, l’organisation du travail et l’essor de l’intelligence artificielle dans le monde du travail. Elle a aussi souligné l’importance de la citoyenneté dans l’entreprise et mis en exergue la nécessaire capacité des collaborateurs, « partie constitutive de l’entreprise », à peser collectivement sur les finalités de l’entreprise, afin de mieux accompagner les transitions majeures en cours. 

François Asselin (CPME), Laurent Berger (CFDT), François Hommeril (CFE-CGC), Marie-José Kotlicki (Ugict-CGT), Patrick Martin (Medef), Dominique Metayer (U2P), Eric Peres (FO-Cadres) Onno Ypma (CFTC Cadres) ont ensuite tour à tour témoigné des évolutions à l’œuvre, qu’elles soient conjoncturelles ou structurelles avec les transitions numérique et écologique, et échangé sur les actions prioritaires à mettre en place.
 

Le dialogue social et la gouvernance paritaire ont été salué, à plusieurs reprises par les intervenants, comme étant un vecteur de réponse efficiente, partagée, capable d’accompagner les entreprises et les salariés dans un contexte, à la fois inédit en termes d’accélération des transformations du travail et éminemment complexe avec une crispation économique due à la crise de la Covid-19.
 

C’est bien en s’appuyant sur ce dialogue constant au sein de son conseil d’administration paritaire que l’Apec a pu formuler sa raison d’être, pour traduire toutes les valeurs qui façonnent ses actions depuis 55 ans. Cette raison d’être a été dévoilée au cours de la table ronde, par Christine Lê, présidente de l’Apec et Gilles Gateau, directeur général. « L’Apec a besoin de se transformer, de se réinventer, d’innover pour répondre à de nouveaux enjeux structurels de l’emploi cadre. Notre raison d’être témoigne de notre capacité à accompagner les mutations, à nous engager, à être dans l’action ». Pour illustrer la force de son engagement, l’Apec a fait évoluer son identité visuelle : elle a ainsi dévoilé un nouveau logo dynamique, moderne, et en pleine action.
 

La table ronde a été clôturée par Elisabeth Borne. Elle est, revenue sur les différents dispositifs mis en place pour répondre à la crise économique et co-construits en lien avec les acteurs de l’emploi et de la formation. Elle a réaffirmé l’importance du dialogue social dans la construction « de politiques justes, efficaces et qui remportent la plus grande adhésion ». Elisabeth Borne a également salué l’engagement de l’Apec et souhaité mettre l’accent sur l’efficacité de sa gouvernance paritaire.
 

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