Recrutements dans les métiers de l’informatique et de la R&D

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Recrutements dans les métiers de l’informatique et de la R&D

Ces analyses reposent d'une part, sur une phase qualitative au cours de laquelle ont été interrogés 18 expert.e.s impliqué.e.s dans le recrutement de cadres des métiers de l’informatique et des études-R&D et d'autre part, sur une approche quantitative, laquelle s’est appuyée sur l’exploitation de données provenant de plusieurs sources concernant les métiers de l’informatique et des études-R&D.

POINTS-CLÉS

• La transformation des entreprises continue d’alimenter des forts besoins structurels en recrutement de cadres en informatique et études-R&D
  • Les métiers de l’informatique et des études-R&D polarisent un quart des effectifs de cadres (14 % pour l’informatique et 11 % pour les études-R&D).
  • Le volume d’offres d’emploi cadre pour ces fonctions a retrouvé un niveau proche voire supérieur à celui d’avant la crise sanitaire.
  • Ces fonctions, en première ligne de l’innovation et de la compétitivité, sont au coeur des transformations numériques et écologiques.
     
• Ces profils sont particulièrement difficiles à recruter pour les entreprises
  • Elles sont confrontées à une insuffisance structurelle de candidatures correspondant à leurs besoins qui génère une forte concurrence sur des profils rares.
  • Ces difficultés s’expliquent par la recherche de profils expérimentés avec une combinaison d’expertise technique et de compétences comportementales.
  • Les entreprises doivent se montrer créatives dans le sourcing, le recrutement et l’offre d’emploi pour trouver et attirer les candidat.e.s les plus prometteurs.
     
• Les transformations anticipées sur ces métiers vont maintenir les difficultés de recrutement des entreprises sur ces profils
  • La complexification anticipée des métiers et des projets dans l’informatique et les études-R&D devrait alimenter les besoins des entreprises sur ces fonctions.
  • La chasse aux talents et aux compétences rares devrait se poursuivre.
  • L’émergence de nouvelles compétences, en lien avec les développements technologiques, pourrait favoriser le recrutement de jeunes diplômé.e.s.