Pratiques de recrutement de cadres 2024

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L’édition 2024 du baromètre des pratiques de recrutement de cadres repose sur une enquête téléphonique réalisée du 12 janvier au 13 février 2024 auprès de 1 150 entreprises de 10 salarié.es et plus du secteur privé ayant recruté au moins un cadre au cours de l’année 2023. 

POINTS-CLES

• Les difficultés de recrutement restent à un niveau élevé, supérieur à ceux observés avant la crise sanitaire
  • Parmi les entreprises ayant recruté au moins un cadre en 2023, 60 % ont rencontré des difficultés de recrutement (- 4 pts vs 2022), dans un contexte d’un marché de l’emploi cadre toujours dynamique.
  • Le délai moyen de recrutement, qui ne cessait de s’allonger depuis 2020, se stabilise autour de 12 semaines, à l’exception du secteur de l’industrie où il augmente et passe à 15 semaines. 

• Les entreprises maintiennent leurs stratégies de sourcing proactives, tout en cherchant une visibilité maximale pour leurs offres d’emploi 
  • ​​​​​​​La diffusion d’une offre d’emploi demeure le canal de sourcing privilégié des entreprises (86 % y ont eu recours) et un canal incontournable pour les grandes entreprises (96 %). Par ailleurs, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à diffuser leurs offres via plusieurs canaux (73 %, +13 pts vs 2019). 
  • Le recours aux réseaux sociaux se stabilise en 2023. Utilisés par 73 % des entreprises, ils font désormais partie des fondamentaux en matière de sourcing. 
  • Pour 80 % des entreprises, la publication d’une offre d’emploi et la mobilisation du réseau de contacts sont les deux canaux qui leur ont le plus souvent permis de finaliser leurs recrutements de cadres au cours de l’année 2023.

• Dans les processus de recrutement, la lettre de motivation est progressivement remplacée par la présélection téléphonique
  • ​​​​​​​La lettre de motivation n’est plus un incontournable des processus de recrutement de cadres : seules 50 % des entreprises en ont demandé une pour au moins un recrutement de cadre en 2023 (-6 pts vs 2022, -17 pts vs 2021).
  • À l’inverse, l’entretien de présélection téléphonique s’impose de plus en plus (71 %, +4 pts vs 2022, +13 pts vs 2019).