Points clés
Jeunes cadres et salariat
Jeunes cadres et salariat
Les analyses présentées dans cette publication reposent sur une enquête en ligne auprès d’un échantillon de 650 jeunes cadres, représentatif des cadres du secteur privé de moins de 35 ans et des données issues de l’omnibus mensuel de l’Apec, enquête en ligne réalisée en novembre ou décembre 2022 auprès d’un échantillon de 1 000 ou 2 000 cadres.
POINTS-CLÉS
- Comme leurs aînés, les jeunes cadres apprécient le salariat, en particulier la sécurité et l’équilibre de vie qu’il procure
- Huit cadres de moins de 35 ans sur dix ont une bonne image du salariat, une proportion assez proche de celle que l’on observe parmi leurs aînés.
- Ils mettent en avant la sécurité, notamment financière, et l’équilibre de vie qu’il procure, mais l’appartenance à un collectif de travail et le développement professionnel qu’il permet sont aussi perçus comme des avantages importants du salariat.
- Ils sont cependant plus ouverts que leurs aînés au travail à son compte, qu’ils associent à davantage de liberté et de stimulation
- Au global, les cadres perçoivent dans le salariat plus d’avantages que d’inconvénients, mais les jeunes cadres sont plus nombreux que leurs aînés (19 % versus 11 %) à considérer que les inconvénients du salariat prédominent.
- 52 % des jeunes cadres déclarent qu’ils pourraient renoncer au salariat sous certaines conditions, voire basculer vers le travail à son compte (versus 44 % chez les 35-54 ans et 30 % chez les 55 ans et plus).
- Ils considèrent en particulier que le travail à son compte procure davantage de stimulation que le salariat et permet plus d’être autonome, de prendre des initiatives ou d’avoir la main sur son emploi du temps.
- Surtout, les jeunes cadres attendent des évolutions du salariat, en s’inspirant des « bons côtés » du travail à son compte
- Près d’un jeune cadre sur deux attend des évolutions du salariat : que ce soit pour le rendre moins routinier (23 %), ou plus facile à combiner avec des activités indépendantes (26 %).
- Plus généralement, l’attachement des jeunes cadres au salariat se nourrirait d’une plus grande souplesse d’organisation et d’une politique plus développée d’évolution des salaires et des compétences.