Non, le salariat n’est pas mort, même chez les cadres de moins de 35 ans !

• 56 % des jeunes cadres jugent que le salariat est la forme d’emploi qui permet le mieux de concilier vie pro et vie perso.
• 47 % estiment que le salariat présente plus d’avantages que d’inconvénients et l’associent à la sécurité, la stabilité, voire la tranquillité et le confort, et désignent comme principaux avantages : le salaire régulier (60%), les congés payés (42%), la protection sociale (40%) mais aussi les avantages sociaux (32%).

Comme leurs ainés (65 % des cadres au global sont très attachés au salariat), les moins de 35 ans continuent d’apprécier le salariat, même si comme le soulignait une précédente étude Apec, le travail à son compte apparaît comme une alternative séduisante, en particulier pour les cadres insatisfaits de leur activité salariée. 

• Ils attendent ainsi une évolution du salariat, s’inspirant des « bons côtés » du travail indépendant. En effet, ils déplorent dans le salariat, la nécessité de devoir composer avec une hiérarchie (35 %), le manque de liberté (34 %) ou encore un déficit de reconnaissance (34 %), sans oublier le caractère routinier du salariat. 
• Pourtant, même s’ils estiment que le travail à son compte est plus à même de répondre à leurs attentes d’autonomie, de prise d’initiatives et de décisions ou encore de liberté dans l’organisation de leur travail, seuls 15 % des cadres de moins de 35 ans déclarent qu’ils préfèreraient travailler à leur compte.

Finalement, plutôt que choisir entre le salariat ou s'installer à son compte, les cadres de moins 35 ans voudraient le meilleur des deux mondes puisque :

• 45 % souhaitent plus de flexibilité pour concilier vie pro et vie perso (+8 points que leurs ainés)
• 32 % attendent de meilleures perspectives salariales
• 22 % souhaitent davantage d’accès à la formation

Consulter l'étude "Jeunes cadres et salariat".