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Près d'un quart des cadres a déjà démissionné de façon précoce au cours des dix dernières années
Les démissions précoces, qui surviennent dans les deux ans après la prise de poste, soulèvent la question de la durabilité des recrutements.
A retenir
- Même s'ils jugent que cela peut être pénalisant pour le futur de leur carrière (56 %), près d'1 cadre sur 4 a déjà démissionné de façon précoce.
- Les cadres de moins de 35 ans semblent particulièrement soucieux de l'image que peut renvoyer une démission précoce auprès de futurs employeurs : 2 sur 3 jugent pénalisant de démissionner trop tôt.
- Pour autant, sans surprise, ces démissions précoces sont nettement plus présentes chez les moins de 35 ans (42% vs 22 % pour l’ensemble des cadres).
- Les cadres avancent deux motifs principaux de démissions précoces :
- Dans un contexte de dynamique de marché de l'emploi cadre, l’opportunité de changer d’entreprise est citée comme élément déclencheur de la démission par 29 % des cadres. Rappelons que le volume d’offres d’emploi cadres est au plus haut (+18 % d’offres cadres au 2e trimestre 2022 vs 2e trimestre 2019).
- L'écart entre la réalité du poste et ce qui a été dit lors du recrutement (28 %).
- Dans ce contexte, alimenter la promesse employeur au-delà de l'embauche, représente un enjeu clé pour fidéliser les équipes. Les cadres sont particulièrement attentifs :
- aux conditions d'emploi (rémunération, temps de travail)
- aux perspectives d'évolution (responsabilité, mission, rémunération)
- au contenu de poste (mission, sens)
- au climat de travail et au management.