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Communiqué de presse

Les jeunes diplômé·e·s accèdent plus rapidement à l'emploi et dans de meilleures conditions

Publié le

11

avr. 2019

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Alors que les jeunes diplômé·e·s représentent 1 embauche de cadre sur 5 cette année, et malgré des disparités, les jeunes de niveau Bac+5 et plus bénéficient de la dynamique du marché de l’emploi cadre. Pour preuve, les derniers résultats du baromètre 2019 de l’Apec qui revient sur les conditions de l’insertion professionnelle des diplômé·e·s 2017.

À retenir :

  • 76 % des Bac +5 sont en emploi 6 mois après l’obtention de leur diplôme (+6 points) et 85 % le sont 12 mois après (+2 points).
  • Parmi ceux en emploi 12 mois après leur diplôme, près d’un sur deux bénéficie à la fois du CDI et du statut de cadre.
  • Pour une grande majorité, l’emploi occupé est en phase avec les aspirations professionnelles, ce qui génère une grande satisfaction.
  • Des disparités perdurent : les filières scientifiques connaissent un taux d’emploi* plus élevé. En parallèle, les femmes, les profils universitaires et les jeunes diplômé·e·s qui ne résident pas en Ile-de-France connaissent une insertion dite fluctuante, n’étant plus dans leur premier emploi, 12 mois après leur diplôme.

Insertion professionnelle et conditions d’emploi : des indicateurs en progression

85% des Bac+5 et plus de la promotion 2017 sont en emploi 12 mois après l’obtention de leur diplôme (soit +2 points vs la promotion 2016), 9 % sont à la recherche d’un nouvel emploi quand 6 % sont toujours en quête de leur 1er job. 6 mois après l’obtention du diplôme, le taux d’emploi passe à 76 % et connait ainsi une progression record (+6 points vs la promotion précédente). En outre, le taux d’insertion** se stabilise à un très haut niveau : les jeunes en emploi 6 mois après l’obtention de leur diplôme le sont encore à 12 mois dans 94 % des cas, que ce soit dans le même poste ou dans un autre.

Parmi ceux en emploi 12 mois après l’obtention de leur diplôme, 62 % des Bac+5 et plus occupent un poste cadre (vs 59 % pour la promotion précédente). Ils sont aussi 68 % à être en CDI, contre respectivement 62 % et 55 % pour les diplômé·e·s des promotions 2016 et 2015.

Cette embellie des conditions d’emplois bénéficie également aux Bac +3/4 : 58 % d’entre eux sont embauchés en CDI, (soit presque 10 points de plus que leur prédécesseurs) et près de un sur trois accède au statut de cadre.

Des jeunes actifs satisfaits de leur insertion professionnelle

Une très grande majorité des sondés (78 %) juge leur emploi conforme à leurs aspirations personnelles (+4 points). Cette perception positive peut notamment s’expliquer par une meilleure adéquation de l’emploi occupé avec la discipline de formation (+5 points) et le niveau de qualification (+4 points). Ainsi la note globale de satisfaction est supérieure ou égale à 8 sur 10 pour près d’un·e diplômé·e sur deux. À noter que la rémunération et les perspectives d’évolution dans l’entreprise sont les critères qui présentent la moins bonne note de satisfaction de l’emploi occupé.

Des disparités se renforcent entre les filières et selon les profils

Le taux d’emploi à 12 mois reste plus élevé dans les filières scientifiques et économiques et les écarts avec d’autres filières se creusent. Par exemple, il culmine à 88 % en droit, économie, gestion (+ 4 points) contre 81 % en sciences humaines et sociales (- 7 points). Parmi les jeunes diplômé·e·s qui connaissent une insertion professionnelle considérée comme « fluctuante » (c’est-à-dire les jeunes qui ne sont plus dans leur premier emploi, soit qu’ils occupent un second emploi, soit qu’ils sont en recherche d’un nouvel emploi), les femmes et les universitaires sont surreprésentés.

On compte également 65 % de femmes parmi les non-inséré·e·s (vs 44 % pour la promotion 2016), cette catégorie se composant en grande majorité d’universitaires (84 %) et de jeunes qui résident moins souvent en Île-de-France (37 %).
 

*Taux d’emploi : part des jeunes diplômé·e·s en emploi 6 ou 12 mois après l’obtention de leur diplôme
**Taux d’insertion : part des jeunes diplômé·e·s ayant déjà occupé un emploi dans les 12 mois après l’obtention de leur diplôme

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