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63 % des cadres touchés par une maladie de longue durée ont confiance en leur entreprise pour les accompagner

Publié le

04

févr. 2025

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À l'occasion de la journée mondiale contre le cancer, le 4 février, l'Apec publie des données sur l’impact dans l’emploi des affections de longue durée (ALD) qui concernent directement un quart des cadres séniors.

Ces données révèlent un engagement réel des entreprises pour accompagner le retour au travail des salariés atteints d’une ALD. Néanmoins, des efforts restent à faire pour que ces maladies longues n’affectent le moins possible l'évolution professionnelle des personnes concernées. Alors que le nombre de salariés pris en charge au titre de ces affections ne cesse de croitre, les données de l'Apec mettent en lumière l’utilité pour les entreprises de prévoir des actions spécifiques pour ne pas pénaliser les salariés concernés.

Vers la fin d’un tabou ?

73 % des cadres atteints d'une maladie de longue durée en ont discuté avec leur manager, signe d'une relation de confiance. Les ETI et les grandes entreprises sont les structures où le plus d’actions liées aux ALD ont été prises : 87 % d’entre elles proposent des aménagements ou des changements de poste et 80 % ont mis en place des aménagements du temps de travail pour leurs salariés concernés.

Néanmoins, des marges d’amélioration demeurent, notamment dans les TPE dans lesquelles seules 33 % proposent des aménagements du temps de travail et 19 % un dispositif d’accompagnement à la reprise du travail après un arrêt long. 

A noter : 14 % des cadres atteints d’une ALD n’en ont parlé à personne au sein de leur entreprise.

Un frein à l’évolution professionnelle ?

Comme on pourrait s’y attendre, malgré ces actions, 64 % des cadres ayant ou ayant eu une ALD considèrent que la maladie impacte négativement leur évolution professionnelle. Plus de la moitié estiment que leur maladie est susceptible d’etre une source de gêne pour leurs collègues (56% chez les cadres concernés), ou de les exclure de projets importants (57 %). L'anticipation de tensions liées aux absences apparait également comme un risque important (52 %).

Si les résultats de notre enquête montrent que les employeurs ont pris conscience que les cadres en ALD doivent faire l’objet d’actions spécifiques pour accompagner leur retour au travail, il reste encore des marges de progrès pour que ces affections ne freinent pas leur trajectoire professionnelle et qu’elles ne soient pas source de gêne ou de mise à l’écart dans l’entreprise.  L'enjeu est de créer un environnement de travail inclusif où tous les salariés se sentent suffisamment en confiance pour parler des difficultés consécutives à ces ALD et bénéficier du soutien nécessaire pour concilier maladie et travail.  Cet enjeu est d’autant plus central que les ALD risquent de croitre avec le vieillissement de la population.

Hélène Garner, directrice des données et des études de l’Apec

Les cadres et l’ALD

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