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Communiqué de presse

Emploi cadre : 300 000 recrutements attendus en 2021

Publié le

12

juil. 2019

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Sous l’effet d’une conjoncture plutôt bien orientée, les embauches de cadres progresseraient de 5 % en 2019 (soit 280 600 recrutements). Face à cette vitalité du marché de l’emploi cadre, trouver des compétences en phase avec les besoins des entreprises constitue un enjeu majeur pour les recruteurs. Ces derniers rencontreraient de plus en plus de difficultés à attirer les talents qui leur permettraient de pérenniser leur développement économique.

Perspectives de recrutement 2019-2021 (1).png

« Challengées par les transformations économiques, environnementales, numériques et organisationnelles, les entreprises ont un besoin accru en compétences. Dans un marché du travail hybride, en constante évolution, elles prennent plus que jamais conscience du rôle essentiel des cadres, qui représentent un maillon essentiel de leur développement économique. Dans ce contexte, nous proposons aux entreprises un accompagnement adapté aux évolutions du marché. Nous agissons ainsi comme un accélérateur puisque nous faisons gagner aux TPE-PME jusqu’à 3 semaines dans leurs processus de recrutement », explique Bertrand Hébert, directeur général de l’Apec.
 

La vitalité du marché de l’emploi cadre ne se dément pas

D’après le scénario de « croissance stabilisée» retenu par l’Apec et construit à partir des prévisions économiques des différents instituts (Insee, FMI, OCDE, Banque de France, Eurostat, OFCE), le marché de l’emploi cadre reste dynamique. Les entreprises hexagonales maintiendraient leurs intentions de recrutements avec 280 600 embauches attendues pour 2019 (soit une hausse de 5 % par rapport à 2018). Une prévision qui confirme l’enquête annuelle publiée en début d’année qui prévoyait entre 270 700 et 292 000 recrutements pour 2019. Le seuil des 300 000 embauches pourrait même être atteint à l’horizon 2021. 
 

À court terme pour le 3e trimestre 2019, selon la dernière note de conjoncture publiée dans le même temps, cette vitalité se traduit par un taux élevé d’intention de recrutement des entreprises : 6 sur 10 envisagent de recruter au moins un cadre. Rappelons que ce dynamisme profite particulièrement aux jeunes diplômé·e·s dont le taux d’emploi est de 85 % douze mois après l’obtention de leur diplôme. Les secteurs clés restent structurellement l’informatique, l’ingénierie-R&D et conseil qui continuent à porter le marché de l’emploi cadre. 
 

Ces prévisions de recrutements de cadres s’appuient sur une double dynamique, à la fois conjoncturelle avec la bonne tenue de l’investissement couplée à une reprise des dépenses de consommation des ménages et structurelle : les importantes transformations des entreprises (digitalisation, transition énergétique, nouveaux modes d’organisation, etc.) qui continueraient, en effet, à générer des besoins conséquents en compétences cadres. 

Perspectives de recrutement 2019-2021 (2).png

Source : Apec, Prévisions 2019-2021 des recrutements de cadres en France , Juillet 2019


 

Dans ce contexte, les entreprises rencontrent des difficultés à recruter

L’enquête de tension publiée dans la note de conjoncture de l’Apec révèle une baisse significative de candidatures par offre d’emploi : seulement 31 candidatures pour une offre d’emploi en 2018 vs 46 candidatures il y a 4 ans (2014.). Dans le détail, les fonctions « informatique » (particulièrement les postes liés au digital), « études-R&D » et « production industrielle-travaux et chantier » sont les plus en tension.
 

Le manque de candidatures s’explique par plusieurs facteurs : 

  • les conditions d’emploi proposées, 
  • une situation pénurique sectorielle sur des technicités et des compétences spécifiques, 
  • un besoin urgent avec des délais courts pour finaliser le recrutement. 
     

Enfin, la concurrence avec d’autres entreprises accentue aussi certaines difficultés de recrutement, notamment en région parisienne.
 

Méthodologie

Les projections des recrutements de cadres 2019-2021 reposent sur un modèle économétrique. Le scénario proposé par l’Apec s’appuie sur les prévisions publiées par les différents instituts de conjoncture. Un jeu d’hypothèses concernant l’évolution de trois indicateurs clés a été élaboré (PIB, FBCF, part de cadres en poste dans l’ensemble des départs à la retraite), pour calculer les prévisions du nombre de recrutements de cadres en 2019, 2020 et 2021 afin de simuler, à l’aide du modèle économétrique bâti par l’Apec, les prévisions du nombre de recrutements de cadres en France métropolitaine (en CDI et en CDD d’un an et plus).
Depuis 2016, la base de référence des effectifs salariés utilisée pour l’enquête annuelle de l’Apec sur les perspectives de recrutements de cadres s’appuie sur les données issues de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), qui comprend notamment les entreprises avec participation de l'État, et non plus sur celles de l’Unedic. Cette évolution a introduit une rupture dans la série des résultats et une augmentation de 7 % du volume de recrutements de cadres, principalement sous l’effet de l’intégration des entreprises avec participation de l’État.
 

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